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La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles

FFP2 mon amour #1 – On s’fait pas la bise ? – Création radio de Sabina Sebastiani & Mélanie Cao – lun 27/04/20 @ 14h30 + podcast

FFP2 mon amour #1 – On s’fait pas la bise ?

Chroniques géographiques & politiques du confinement.
 
De Liège à Tunis, de Marseille à Bucarest en passant par Milan, Paris et Santiago, elles ont recueilli vos récits pour saisir quelque chose de la vie au temps du virus.
 
Une production confinée de Sabina Sebastiani & Mélanie Cao.
Une production D’Une Certaine Gaieté
avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

A réécouter en podcast ici

« Un monde intérieur »- Documentaire de Caroline Fontana – lun 27/04/20 à 16h et jeudi à minuit

 » Un monde intérieur  » de Caroline Fontana

Ce documentaire sonore offre un regard sensible sur une approche encore peu connue en France et dans les pays francophones. L’auteure, Caroline Fontana, nous invite au cœur de l’expérience de la Méthode Rosen. Fidèle à la nature de ce travail, le documentaire adopte une ambiance intime.


Prises de son : février-août 2019
Réalisation et montage : Caroline Fontana
Mixage : Bernard Fort
Production : La bande sonore. l’APPMRF à travers les donateurs du Crownfunding.
Avec : Sophia Segal, Thierry François, Irma Benarosh, Nadia Froidevaux, la voix de Marion Rosen traduite par Anne Marie Paris, Françoise Biolley, Hurthey Baker, les élèves internes de l’atelier de Paris, les élèves de l’atelier de Bienne, les élèves musiciens du CAEM de Dieulefit, les élèves de l’atelier de Mouvement de Crest.
La musique interprétée en atelier est de Benoit Black et Didier Alix.

« Le toucher, comme une épée, va droit au cœur de l’armure » disait Marion Rosen, née en 1914 à Nuremberg, élève dans les années 30 à Munich de Lucie Heyer, thérapeute corporelle proche de Jung. Elle s’est formée à la kinésithérapie en suède avant de s’exiler en Californie. Elle a alors 24 ans et développe tout au long de sa vie une méthode thérapeutique fondée sur l’écoute du corps qui propose un accès à l’inconscient par le toucher.
« Dans le Rosen, on touche les gens ». Le praticien Rosen pose ses mains sur le corps du patient au repos. Les mains offrent une présence, elles sont presque immobiles, elles écoutent, longuement, ce que le corps retient, les zones de tension, la qualité de la respiration, inspir, expir, comme les indicateurs du mouvement de la vie. Le praticien rencontre le patient là où le corps est retenu, ses mains s’attardent sur les barrières, les zones fermées, il devient un allié pour faire face aux blessures, aux blocages associés à des situations passées, quelquefois oubliées. La pratique conduit celui qui reçoit à cheminer à travers une écoute intérieure, vers lui-même.

C’est la simplicité de cette pratique qui m’a tout de suite interpellée. L’évidence et en même temps la puissance d’un simple contact corporel, un toucher empreint d’empathie qui offre à l’autre une présence. Le Rosen fait partie de ces pratiques difficiles à traduire à l’attention de ceux qui n’en ont pas fait l’expérience, qui ne l’ont pas éprouvée dans leur propre corps. Mon objectif était de l’approcher avec les outils du récit sonore qui me semblaient particulièrement appropriés : à travers les voix des praticiens, et les mots murmurés dans l’intimité de cette pratique, pour en restituer une atmosphère. Je me suis donc appuyée sur les témoignages de praticiens et d’enseignants, qui tous ont eu un long parcours personnel dans le Rosen, pour pouvoir le transmettre à leur tour, et aussi sur des enregistrements de séances de travail corporel, de temps d’enseignement, et d’ateliers de mouvement corporel.
Ce travail répondait à une attente de praticiens Rosen de bénéficier de regards et d’outils pour communiquer sur leur travail de façon sensible. C’est grâce à leur soutien que ce travail a été possible. Caroline Fontana

A propos de Caroline Fontana
Formée à l’ethnologie et à l’anthropologie visuelle, je me suis intéressée très tôt dans mes études aux techniques du corps, sur le terrain des fêtes rave, puis sur celui de la Hadra soufie.
J’ai ensuite travaillé sur l’ethnographie des usages de psychotropes, pour différents organismes de recherche et de réduction des risques. A partir de 2003, mon travail est devenu plus hybride. J’ai mis les outils de l’ethnologie au service de projets artistiques et culturels, en collaboration avec l’association Khiasma. J’ai travaillé sur le récit de vie et en particulier sur une collection d’ouvrages : la collection Limitrophe, ouvrages illustrés sur les frontières et les migrations contemporaines, dont chacun s’appuie sur une histoire vécue. En 2004, un stage de formation avec Kaye Mortley m’a permis de m’initier à l’écriture sonore et, Depuis 2010 je vis dans la Drôme et je réalise des documentaires sonores, pour la radio ou encore pour la valorisation et la diffusion d’enquêtes ethnographiques, et des objets multimédias. Vivant dans une région très préservée du point de vue de ses espaces naturels, j’ai beaucoup travaillé sur la relation des hommes au sauvage et sur les mutations de l’agriculture sur les territoires de moyenne montagne. Depuis quelques années, je suis revenue sur la question du corps à travers différents projets sur les pratiques de danses de bal qui sont ici très vivantes.
J’ai participé en 2012 à la création de l’association La bande sonore, à Die, dont l’objectif est de promouvoir la création sonore sous toutes ses formes, dans les domaines des sciences humaines, de la création radiophonique, du cinéma, de la photographie ou encore du spectacle vivant.

Accueil-LBS

Un documentaire proposé par l’association La bande sonore et l’APPMRF, association professionnelle des praticiens de la Méthode Rosen France.

Campus info mardi 21 avril

Plongée dans 3 label de musique DIY dont tout est téléchargeable gratuitement

Kaometry records (Berlin) : https://store.kaometry.com/music

Le Syndicat Des Scorpions (Metz) : https://lesyndicatdesscorpions.bandcamp.com

Mon cul c’est du tofu (bretagne) : https://moncul.bandcamp.com

 

Playlist :

M.E.R.S – So Far so Alone
01 Sekt
Najmal – First Step – 01 Tekla
Tim Ballista – Thing Scape – 04 Thing Scape 4
typhen – il fait beau et chaud
poème de typhen ; https://soundcloud.com/ty-phen
Lokom – Sweet Home and Gasoline – 02 Back To Childhood

ARTE RADIO – jeux de mains
https://www.arteradio.com/son/615828/jeux_de_mains

STOP 5G
http://stop5g.be/fr/htm/IBPT-consultation-publique-21avril2020.htm

Monsieur Orange – Il pleut des Bombes

Pourquoi être terre à terre alors qu’on peut surfer sur les ondes #18 Techno et Confinement

Émission spéciale techno et confinement, et nous usons du phone-tel pour en savoir plus sur les technoïdes du quartier!

  • Humanoïd Session 84-88 (disque 1 – full)
    • https://www.youtube.com/watch?v=bt_urLSVokE
  • Rhyth is rhytm – beyond the dance
  • Humanoïd – Nano Pura

La selecta des invité.e.s:

 

CASETTES QUI ONT SUIVIES : DJ HADES (R3030/MAY001) + R303 MAY006 (Uriel+Geno?)

matinale du mardi 21 avril 2020

En ping pong avec Erika de la médiathèque nghe qui est confinée en france, en banlieue parisienne, à Sartrouville
playlist du mardi 21 avril (matinale)
Blake Baxter – It’s A Funky World
The Fat – Ghetto 70 [D!HR-26]
Fée C – l’espoir fée vivre (justice pour steve)
Susumu Yokota – Meijijingu (1994)
Susumu Yokota – Fakuro Yo Nume (1998)
C. Memi – Ishin-Denshin (1982)
Drywud – Keskya Dans Ta Gamelle
MKL – Breath Ghost (Justice pour steve )
Alcool et Karaté
Moodprint – Lucy
Hide and Seek Wallet
Haiyti – Mafioso
Cuivre & Sangria : http://www.drywud.fr/
Comagatte – Stronza
Ekuna – Yanchaveli
Keila – Treme
Bachar Mar khalifé – Wolf Pack
Trisomie 21 – La fête triste
regis turner – c’est pas pour la vie
Starlion – Petit homme
Patti Smith – Smell like teen spirit
Vera Hall Ward – Trouble So Hard
Mata La Pena – Mississippi Records compile (2003)
V-Randa Fatale – Elvis Vortex (justice pour steve )
Chronique rappé de Mlle toto – la dérive
DJ rush – Scratchifiction

Création radiophonique – 20/04/2020 – 15h – Dreaming the Dark – Sophie Hustinx

En ces temps sombres de confinement, qui mettent en avant les crises politiques, sociales, écologiques et de coexistence des vivant.e.s, dans lesquels une partie de la population est sans doute terrorisée par la possible fin de leur monde, il est nécessaire de porter l’attention sur cette peur et les désespoirs vécus.

A la façon des premières militantes écoféministes, et de la sorcière californienne Starhawk, nous pouvons faire œuvre de « magie » en nommant publiquement nos peurs. Cette première étape « catharsis » peut nous permettre de transformer une émotion toute personnelle en une question collective et donc politique et ainsi devenir le terreau d’une émancipation sociétale.

« C’est ce que veut dire « Rêver l’obscur/Dreaming the Dark »: laisser monter/affronter l’obscur ensemble pour ne pas être dévoré par lui. (…) Nommer la peur, nommer ce qui rend chacun-e d’entre nous impuissant-e, puis nommer ce qui nous rend puissant-e est un acte de magie et un acte politique. Une fois les peurs écoulées, nous pouvons ainsi reprendre notre « puissance », celle du dedans, « nommer ce qui nous rend puissant-e et surtout nommer ce que l’on souhaite à la place : c’est ce que Starhawk appelle « créer une vision ».

La fiction pétrit les imaginaires collectifs et peut donc être saisie pour traiter les questions sociales et politiques. Alors profitons de cet instant de repli en soi pour sonder nos peurs, interroger nos imaginaires et écrire ou raconter nos visions de demain.

Pour vous plonger dans vos mondes intérieurs, passer le cap des angoisses et finalement vous mettre en écriture ou en récit, voici 5 ateliers sonores (respectant les consignes de confinement) qui seront diffusés à la Radio et publiés au fur et à mesure sur la page de l’événement (hébergement Soundcloud) et sur les pages collaborantes.

A l’issue de ces propositions sonores, vous pourrez finaliser l’écriture de vos textes (d’une taille de 2 à 3 pages en format word – minimum 5.000 signes et max 7.500 signes) et/ou l’enregistrement en format MP3 de votre récit d’une durée de 5 à 10 minutes. Les textes et récits peuvent prendre la forme libre que vous souhaitez et être composé à 2,4,10 mains et/ou voix – toutefois les propos offensants envers une quelconque communauté ne seront pas retenus. Pour que nous tenions compte de votre votre participation, il est nécessaire de l’envoyer avant le 15 mai 2020 (minuit) à l’adresse mail suivante : sophiehustinx@hotmail.com

Merci de mentionner dans votre mail, votre nom ou le nom sous lequel vous souhaitez être publié/diffusé ainsi que votre accord pour l’utilisation de votre texte/récit à des fins de publication et diffusion exclusivement dans le cadre de ce projet « Dreaming the dark » Femmage à Starhawk et dans le documentaire sonore qui sera réalisé par Sophie Hustinx sur ce projet.

Vos textes seront publiés et vos récits diffusés avec la participation de nos collaborations dans les délais que nous vous confirmerons ( à suivre pour la confirmation). Un documentaire sonore sera réalisé à l’issue de ces productions par Sophie Hustinx qui vous tiendra informé.e sur la page de l’événement.

Vous retrouverez toutes les informations sur la page Facebook : https://www.facebook.com/dreamingthedark/

Présentation 1ère séquence sonore « Traverser L’obscur » :
– Introduction et explication du projet par Sophie Hustinx – 6’50
« Accompagnement par la voix et les sons, la musique, dans une traversée des peurs et de l’obscur qui nous habite en nos confinements individuels afin de stimuler les croyances limitantes qui freinent nos imaginaires, de percer nos monstres à jour et de les inviter à danser vers un monde plus lumineux. »
« Accompaniment by voice and sounds, music, in a crossing of the fears and the obscurity which lives in us in our individual confinements in order to stimulate the limiting beliefs which slow down our imaginations, to pierce our monsters up to date and to invite them to dance towards a brighter world. « 
– 3 séquences de 20′ par 3 artistes :
1) « Ton corps déjà l’eau » d’AURORE MORILLON : Gouine_holobionte_myope.
2) « Dans ton corps j’existe » de  » SIMONA SOLEDAD: Activiste, performeuse, chorégraphe, fondatrice de l’asbl « Nobody is wrong ».
3) « Well of Shadows » de FEMKE MUYLAERT: Poet, dance therapist, co-founder and director of « Teuf de meufs » and « The Expressionista ». https://www.facebook.com/femke.muylaert (20’10)
Vous pouvez retrouver cette séquence et toutes les autres sur la page Soundcloud :

 

Histoire de Savoir – 20/04/2020 – 18h15 – L’Europe sociale (Rediffusion du 04/03/2019)

Loin d’être un État-providence européen en devenir, l’Europe sociale se présente aujourd’hui sous les traits d’une gouvernance parcellaire des politiques sociales en Europe.

Dans un climat de malaise politique et de remise en cause des droits sociaux, elle soulève des questions fondamentales pour les citoyens comme pour les chercheurs. À travers un état des lieux à la fois analytique et critique, cet ouvrage explique comment l’Union européenne agit dans les domaines du droit du travail, de l’emploi, de la santé, de la lutte contre la pauvreté, des discriminations. On comprendra également quels sont les principaux acteurs en présence, leurs modalités d’action et les conflits qui les opposent. En replaçant les évolutions de l’Europe sociale dans leur contexte historique et politique, l’auteure discute les aspects qui sont aujourd’hui les plus problématiques.

Amandine Crespy est professeure en science politique à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et chercheuse au sein du Centre d’Étude de la Vie Politique (CEVIPOL) et de l’Institut d’Études Européennes (IEE). Ses recherches portent sur les politiques économiques et sociale de l’Union européenne.

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