A l’occasion des 60 ans de l’indépendance du Congo, Etopia organise en partenariat avec Café Congo et Radio Campus l’enregistrement d’une émission radio intitulée “Quel-s rapport-s à la nature sous le Congo belge? Regards croisés d’historien-nes”.
L’émission sera diffusée en direct sur Radio Campus, de 14 à 15h. Tou.te.s à vos postes ! (ou à écouter en direct ici: https://www.radiocampus.be/) 15 personnes peuvent par ailleurs assister à l’enregistrement (inscription via ce formulaire)
Avec la participation des historien-nes: – Isidore Ndaywel – Jacques Usungo (ISP/Bukavu – UNamur) – Benoit Henriet (VUB) – Patricia Van Schuylenbergh (AfricaMuseum)
Mes invités étaient la chanteuse et musicienne Lubiana à l’occasion de la sortie le 24/4 de son EP éponyme; le rappeur Abraham (alias Tismé)dont l’EP « Tête dans les nuages » est sorti le 6 juin; Brenda, une militante écologiste et anti-raciste. C’était une émission très réussie! Grâce à des invités de grande qualité. Encore merci à eux! Nous avons également annoncé: Expo de Ruud van Empel au Hangar photo art center. Film Tout simplement noir de en-Pascal Zadi et John Wax. Quarant.ish sur Instagram
Playlist: Zap Mama : Brrrlak (Générique) Lubiana : Self Love – Feeling low Lous and the yakouza : Solo Nina Simone : To be young gifted and black Abraham alias Tismé : Seul – Tête dans les nuages Nach : La couleur de l’amour Yseult : Corps Paul Mc Cartney et Stevie Wonder : Ebony and Ivory
TROPIQUE DU CANCER fiction radiophonique Texte Vinciane Moeschler Réalisation Michel Bernard avec Raphaëlle Bruneau Micheline Goethals Janine Godinas Elise Miroir Gaël Soudron Musique / Mixage / Enregistrement Stéphane Wertz Montage des voix Delphine Dupont timing: 47 minutes une production Unités / nomade avec l’aide du F.A.C.R. (Fond d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie Bruxelles)
Ma meilleure amie a le cancer. Ma meilleure amie n’est pas Madame tout le monde. C’est ma meilleure amie. Ça n’arrive pas qu’aux autres. Ces trucs-là. Une femme, appelée Elle dans la pièce, a un cancer du poumon. Son amie, écrivaine, décide de raconter le parcours de cette femme qui choisit de se battre contre la maladie. La pièce se construit comme un dialogue entre ces deux amies, puis avec les autres personnages : la mère, la fille, la sœur, le docteur, l’infirmière, la vieille dame. Et puis, lorsqu’à la fin Elle semble en voie de rémission, les bras lui en tombent, contre quoi va-t-elle maintenant lutter ? Elle n’a aucune envie de retourner à sa vie fade d’avant, si bien qu’elle déprime et sa santé se détériore. Et par un jeu de miroir, nous apprenons qu’en réalité c’est le personnage de la femme écrivaine qui est malade du cancer et que le personnage de l’amie n’existe pas, qu’il s’agissait en fait d’un dispositif pour raconter son histoire. Et au moment où nous la découvrons, elle est déjà morte, partie dans ce pays dont tout le monde parle, mais dont personne n’est revenu.
On se moque du crabe. Il faut valoriser la vie avant tout. Raconter le cancer, une fois de plus, à l’infini. Le détourner de sa figure oppressive, faire ressurgir la pulsion de vie. Ecrire, pour donner une liberté à l’espoir. Ecrire pour échapper à la tentative de renoncer au combat. Ce texte est une complicité à deux voix. Deux voix qui se chevauchent. Elle qui se bat. Moi qui retranscrits, qui prolonge, qui dépasse, qui mets en mots une vie. Les deux femmes découvrent que le cancer provoque des réactions diverses : entre la douleur, la stupéfaction et le rire, que la reconnaissance de la présence du « crabe » exacerbe les sentiments, les émotions et les joies. J’ai voulu montrer aussi l’ironie, l’audace de l’ironie… parce que quiconque qui a déjà été confronté à cette maladie, sait qu’il faut par moment choisir l’ironie plutôt que le désenchantement. Ainsi entre les deux femmes, se tisse mille regards sur les changements physiques, corporels, mentaux, sur le sentiment de cette mère confronté à la solitude de sa fille si elle décédait, l’univers hospitalier, l’univers économique de la maladie. La solitude qu’elle provoque. C’est cela, faire trope, changer le réel avec les mots. Prendre la forme et lui donner un autre contour. Prendre le cancer et le mener à la mer. Tropique du cancer… catachrèse du crabe… Sartre parlait de son homard quand il était oppressé. Dolto du complexe du homard pour la transformation des jeunes en adolescents… Les crustacés et cet imaginaire étrange : le danger et la mutation. Finalement, n’est-ce pas ici plutôt l’histoire d’une amitié que celle d’un cancer ? Le titre est volontairement emprunté au plus jouissif des écrivains américains.
For 60 minutes, we will focus on public space sounds during Covid-19-confinement time. If the sound environment of the common spaces has changed, so too has our listening. We hear other things, we discover other forms of life. Here we propose a circular travel around a padded capital.Soundmap contributors : Rik De Bruycker, Flavien Gillié, Omar Hobo, Severine Irene V. Janssen, Federica Palmieri, Nicolas Pommier, Simon Terre Solaire.
BNA/BBOT is a Brussels-based organisation dedicated to the past, present and future sound memory of Brussels. Since 2000, BNA-BBOT generates a history and memory of the city through the stories and memories of its inhabitants. They have compiled closed to 20,000 items of sound data that form the history of the city. A kind of documentative experience over a very long course, which is not only intended to capture the voices and sounds that pass, but to also create multiple forms that can be heard and returned to the city. BNA-BBOT is today composed of Séverine Janssen, Flavien Gillié and Omar Hobo.