À la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, des citoyen.nes ont accueilli dans leur foyer des exilées ukrainien.nes à la demande du gouvernement belge.
Déjà entre 2016 et 2019, des femmes et des hommes, sous l’impulsion de la Plateforme citoyenne, avaient ouvert leurs portes aux exilées en transit que la politique inhospitalière de la Belgique ne veut pas aider. Comment comprendre que l’hébergement des exilés est passé d’une pratique répréhensible en 2016-2019 à un acte d’obéissance aux injonctions gouvernementales en 2022 ?
Existerait-il deux catégories d’exilé ?
Réponses avec Antoine Roblain, chargé de cours en psychologie sociale des migrations à l’ULB et coauteur de « Héberger des exilés, Initiatives citoyennes et hospitalité » aux Editions de l’Université de Bruxelles.
