Posté le 27 mars 2019 à 13 h 29 min
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Eloquentia, le plus grand programme d’éducation citoyenne, un concept original autour de la prise de parole. L’asbl ULB Engagée est à l’initiative, en collaboration avec la Maison de la Francité et les Ambassadeurs d’expression citoyenne, du lancement du concept Eloquentia dans la Région Bruxelloise. Ce concept, né en 2012 au sein de l’Université de Saint-Denis en France , a été largement acclamé notamment grâce au documentaire à succès « A voix haute ».
Ce tournoi de prise de parole citoyenne est organisé sur la campus de l’ULB entre février et avril 2019. Depuis ce 22 février, des jeunes de tous les horizons bruxellois s’y affrontent lors de joutes verbales. A travers les éliminatoires, une trentaine de jeunes doués dans la pratique de l’art oratoire ont déjà pu se distinguer. À travers ce concours, les organisateurs souhaitent mettre en avant la culture du dialogue et du débat chez les jeunes. Ils ne cherchent donc pas à promouvoir la rhétorique au sens artificiel du terme. La compétition prend la forme de joutes oratoires au cours desquelles les candidats doivent soutenir ou réfuter un postulat. Un jury composé de journalistes, avocats ou artistes devra désigner les meilleurs orateurs. L’intérêt de ce concours est également le fait que le candidat a la liberté de choisir sa forme d’expression (poésie, discours, plaidoirie, slam, …).
Reste au programme, la demi-finale (27 mars) et de la finale (3 avril) du concours.
À l’issue de cette compétition, le vainqueur sera désigné « Meilleur orateur de Bruxelles » et ira affronter les autres gagnants Eloquentia lors de la finale internationale qui aura lieu fin 2019.
invitées : Anne-Catherine Dumont, chargée de projet au sein du concours de prise de parole citoyenne Eloquentia et Valérie Dumoulin, administratrice de l’asbl ULB Engagée, Adjointe du Vice-recteur à la culture.
Infos pratiques :
Demi-Finale : 27 mars 2019 à 19h30 dans l’amphithéâtre Chavanne – Campus du Solbosch (ULB)
Finale : 3 avril 2019 à 19h30 dans l’amphithéâtre Henri La Fontaine – Campus du Solbosch (ULB)
Ensuite, nous recevrons dans Europolis Michael Houben, ingénieur civil à l’ULB. Fondateur de mysherpa, entreprise active dans la poposition de cours particuliers qui ouvre un espace de co-learning ouvert à 2 pas de l’ULB. Un espace propice à l’étude ouvert de 8h à 21h et hébergé dans le centre SilverSquare du Triomphe (en face du campus de la plaine). Disposant d’espaces de travail individuel, de zones de travail collectif et de coins de détente, il offre également le support d’un coach chaque samedi matin pour guider les étudiants dans leur travail et les aider à réaliser leur planning d’étude. Réserver ? 02 533 07 70 – colearning@ mysherpa.be
Posté le 27 mars 2019 à 13 h 28 min
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« Quel financement pour les jeunes entreprises technologiques bruxelloises », Brussels Studies, n° 131, des articles parus sur Brusselsstudies.be signé Nicolas Pary et Olivier Witmeur. Nicolas Pary est Ingénieur de gestion et Docteur en Sciences économiques et de gestion de la Solvay Brussels School of Economics and Management de l’Université libre de Bruxelles. Il travaille dans le secteur bancaire et est assistant chargé d’exercices. Dans cet article, il examine, à l’aide d’études de cas, comment les entrepreneurs bruxellois se sont financés et, en particulier, l’usage qu’ils font des dispositifs publics. Au final, on constate un système efficace mais où les subsides, très présents, sont parfois déviés de leur objectif.
Posté le 26 mars 2019 à 9 h 28 min
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isaac delusion – couleur menthe à l’eau
soft hair – jealous lies
flavien berger – castelmaure
fleche love – sisters
johan papconstantino – fille love
buvette – the goodbye party
danitsa – remember me
billet de Théo – changer les habitudes
james brown – people get up and drive yout funky soul
duckwrth – michuul
journée mondiale contre la publicité
noir boy george – enfonce toi dans la ville
save the climat – agenda militant de mumu > https://www.goodplanet.be/fr/claim-the-climate-2/ – https://www.facebook.com/events/noordplein-1210-sint-joost-ten-node-belgi%C3%AB/students-for-climate/2174193292637355/
balodji – l’hiver indien
billet de Tom – les épinards
priestess – maria antonietta
songe – i come from pain
selection Cinematek > the blair witch project
festival offscreen: boiled angels: the trial of mike diana
mO – night with you
Gloutchov et Malcovitch – la fiction radiophonique
Awkwafina x Margaret cho – green tea
mumu: présentation critical mass > http://www.critical-mass.be/
interview de Hugo – lancement de la Zinne, la nouvelle monnaie locale bruxelloise
28/03 – 20h café central concert bâton de pluie – wirlich pipit – coeurvert
29/03 – 22h sunset club – delay no more *2
30/03 – 15h barlok – RRRiot in BruxHELL – lancement du festival – semaine des sorcières
horoscope du jour!
Posté le 25 mars 2019 à 13 h 31 min
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LES MOTS DU 22 MARS (d’après les mots de l’ordinateur des terroristes dans la poubelle de la rue Max Roos)
Une réalisation de Richard Kalisz et Sam Touzani.
Radio – Vérité
Le 22 mars 2016, deux attentats terroristes d’envergure ont frappé Bruxelles, l’un à l’aéroport de Zaventem, l’autre dans le métro, à proximité du quartier des Communautés Européennes. Six hommes en ont été les acteurs, dont un commanditaire. Ceux-ci sont maintenant connus car nous possédons leurs identités. D’autant plus, que deux d’entre eux ont renoncé en dernière minute. Ces événements meurtriers – 34 morts et 340 blessés – s’inscrivent dans une chaîne internationale de villes, surtout occidentales. Se réclamant de « Daesh », les protagonistes, ayant souvent un passé proche de la délinquance (mais pas seulement), ont une motivation religieuse de rédemption. Il est énoncé qu’on nous fait la guerre au nom d’un islamisme politique.
C’est une guerre de l’ombre.
Nous avons donc à saisir à bras le corps, et de manière la plus lucide possible, la plus exacte possible, ce qui, actuellement, se produit sous nos yeux et nous traverse le corps. Sans sentimentalisme , sans périphrase inutile. Il y va de notre lucidité et de notre vie. Bien entendu, plusieurs angles de vue, permettent d’aborder la question. On peut lire, à part égale, dans nos journaux quotidiens, tantôt des points de vue issus de la sociologie de l’excuse, tantôt du point de vue du facteur religieux dominant. Ici nous choisissons de mettre en lumière le factuel dans la relation des préparatifs clandestins du massacre annoncé. C’est une tragédie qui se met en place, s’accélérant à cause d’une certaine précipitation, car ces hommes traqués, sentent qu’ils sont, ce jour – là, à bout de souffle. Alors, nous vivons la préparation du forfait, avec eux, minute par minute, en état d’urgence.
Au cours du déroulement de ce factuel, l’invocation proche du salafisme et des « Frères Musulmans », prend progressivement le dessus.
Les écoutes téléphoniques, et surtout leur ordinateur, retrouvé dans une poubelle, nous en fournissent, et la trame et les mots précis échangés : le verbe avant de passer à l’acte. Car tout acte commence par la parole, comme l’a énoncé la Bible. Ces phrases et leurs enchaînements (presque inéluctables, n’ayant pas été déjoués à temps), ont été très récemment, mises à jour et révélées, par deux compte -rendus du journal Le Monde, qui, souvent, fait plutôt bien son travail. Ce déroulement restitué, nous enferme dans un huis-clos mortifère. Il nous terrifie et il n’est nul besoin de littérature car, cette épure, jusque dans la banalité des mots de tous les jours, donne froid aux oreilles, nous invitant à réfléchir afin que la vie, nos vies, soient les plus fortes.
Nombreux sont ces protagonistes, qui sont des délinquants : comme autrefois les S.A. des années trente, agissant avec un habillage idéologique qui les légitime, s’offrant une rédemption et une foi low-cost à eux-mêmes et aux yeux des « frères ».
S’engouffrant dans notre désarroi, qui s’ouvre béant sous nos pas, nous entendons l’expression de groupes et de solitaires, œuvrant dans le secret des réseaux cryptés. Cette clandestinité (même quelque peu réalisée en amateurs), se situe dans des chambres, tous rideaux tirés, et qui, ici, se restitue par la vérité sèche du réel.
Aristote signifiait que la TRAGEDIE agit par la terreur. Obligatoirement, elle doit nous terrifier afin de nous obliger à la surmonter, sans moralisme journalistique ou sociologique, sans périphrase, mais en nous la faisant vivre au plus près des protagonistes. Pour qu’à l’aube, nous puissions affronter le jour, en toute connaissance de ce qui nous menace, et pour nous mettre debout sur nos pieds, notre cœur n’ayant pas cessé de battre et ne cessant plus de battre.
Cette œuvre, comme l’aurait voulu Aristote, doit nous réveiller comme le son du Shofar .
Œdipe se crève les yeux pour y voir clair, mais nous, ne nous bouchons pas les oreilles.
Sans image, car leurs visages, nous empêcheraient d’entendre.
Cinq hommes reclus dans une planque, (en lien avec un commanditaire) préparent, minute par minute, l’attentat du lendemain, tout près de nos oreilles. Mais ceci pourrait se passer ailleurs aussi. Si les services de renseignements ne peuvent les prendre de vitesse.
Ils font partie d’un réseau. Une de ses cellules temporaires. Parfois dormantes, parfois éveillées. Parfois passant à l’offensive.
Cachés aux étages, au-dessus de nos plafonds, juste à côté, ou en dessous, les voici infiltrés pour le pire. Les femmes y sont absentes, seule la figure de la mère est invoquée. Certains hésitants, sont rappelés à l’ordre. Mais le rêve fanatique et symbolique reprend le dessus.
La parole pour « tuer le jour jusqu’à demain « disent-ils, textuellement, ainsi que pour « aimer la mort ».
Avec les collaboration De Bernard Delpierre ( montage) et les interprétations de Philippe Jeusette, Gaétan Lejeune, Marcel Delval, Pierre Dherte, Franky Michot , Fabian Dorsimont.
Production : Théâtre Jacques Gueux – Les Temps d’Art.