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La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles

Histoire de Savoir – Europolis – 23/5/16 – 18h15 – Aude Merlin

Il y a un mois, le 22 avril dernier, l’ULB était représentée au procès de 4 chercheurs turcs accusés de propagande terroriste pour avoir signé une pétition d’appel à la paix et avoir réaffirmé leur soutien à cette dernière.
Une conférence de presse a eu lieu sur l’esplanade avant l’audience. Elle a fait l’objet de prises de parole et de manifestations de solidarité émanant de la communauté universitaire de Turquie, mais aussi du monde entier. Aude Merlin, chargée de cours en science politique à l’ULB et membre du CEVIPOL (Faculté de Philosophie et Sciences sociales) y a parlé au nom des académiques de notre Université afin de soutenir les signataires de la pétition du 10 janvier et la liberté de recherche et d’expression partout dans le monde, donc y compris en Turquie.

L’Université libre de Bruxelles réaffirme donc son attachement indéfectible à la liberté de recherche et d’expression des chercheurs où qu’ils soient, et témoigne sa solidarité à l’égard des collègues de Turquie qui font face à cette répression. Elle appelle les autorités turques à retirer cette circulaire et à respecter le droit inaliénable qu’est celui des enseignants-chercheurs d’exprimer une position dans l’espace public. Le procès continue, cette fois donc avec un autre chef d’accusation. Parallèlement, les dizaines de chercheurs signataires qui soit ont été expulsés de leur université, soit se trouvent sous le coup de procédures administratives, sont toujours dans la même situation. Aucun des chercheurs-signataires – et ayant refusé de retirer sa signature à la pétition – n’a été réintégré.

Nous parlons de ce sujet aujourd’hui dans Europolis en compagnie d’Aude Merlin, chargé de cours en science politique à l’ULB et membre du Cevipol, représentante du corps académique de l’ULB, présente comme observatrice lors de l’audience du procès contre quatre chercheurs de Turquie le 22 avril. Nous parlons de ce procès important pour la liberté d’expression alors que ce lundi matin s’est ouvert à Istanbul le premier sommet humanitaire mondial organisé sous l’égide des Nations unies.