•  DÉFICITS D’ATTENTION CHEZ LES JEUNES & HYPERACTIVITÉ!

• avec: Philippe PEIGNEUX, prof ULB en 
neuropsychologie & neuro-imagerie  fonctionnelle

• diffusions: mardi 8 janvier de 18h15 à 19h & merc 9 de 09h à 09h45.

• De plus en plus de jeunes sont atteints de troubles d’attention (un déficit), avec ou sans hyperactivité.

La prévalence est d’environ 5% chez les enfants en âge scolaire. Même en écartant le phénomène bien connu selon lequel l’augmentation des cas détectés ne reflète pas nécessairement une augmentation objective mais peut, dans un premier temps, découler d’une perception accrue du problème par le monde socio-médical, cette augmentation est effective et reste inexpliquée.

Une équipe internationale vient de faire une avancée dans ce domaine. L’étude est publiée dans PLOS ONE du 14 novembre 2012 sous le titre « Working Memory-Related Functional Brain Patterns in Never Medicated Children with ADHD ».

Il s’agissait de comparer par imagerie cérébrale fonctionnelle des enfants normaux avec des enfants « atteints » (mais sans troubles associés de développement et sans antécédents médicamenteux susceptibles, en modifiant l’activité cérébrale, de biaiser les résultats). Y avait-il une différence notable d’activation d’aires cérébrales ?

Les expériences portaient sur la « mémoire de travail » (immédiate et à court terme).

Quelles sont les régions cérébrales impliquées ? Outre les régions déjà connues pour être mobilisées dans des tâches de mémoire de travail (et donc potentiellement attendues), les résultats de cette étude mettent en évidence l’implication du cervelet, ce qui corrobore son rôle dans les fonctions exécutives, un champ de recherche très important aujourd’hui.L’étude montre aussi des différences dans la « carte » des aires activées, notamment l’implication du noyau rouge du tronc cérébral. C’est une nouveauté qui constitue une avancée notable dans les recherches.