La gale est une maladie de la peau qui toucherait chaque année environ 300 millions de personnes dans le monde. Je peux à présent m’inclure dans cette « statistique ».
Confinée car contagieuse, j’essaie de comprendre comment je l’ai contractée tout en me battant contre un ennemi invisible et résistant aux traitements.
Différentes questions me taraudent : notre modèle de santé publique est-il menacé ? Ne serait-il pas nécessaire de revoir notre mode de cohabitation avec le monde bactériologique ? Quelles histoires souhaitons-nous raconter face à ces nouveaux modes de relations entre humains et microbes ?
Cette enquête galeuse souhaite davantage démanger les esprits que l’épiderme, et, si possible, apporter une petite perturbation dans le discours dominant, tel un bruit parasite persistant.