Un roadtrip contemporain entre Bruxelles et Sarajevo
Février 1992, une guerre est sur le point de déchirer la Bosnie. Anaïs, 7 ans, est mise à l’abri et envoyée en Belgique. Février 2019, après 25 ans d’absence, Anaïs revient à Sarajevo. Dans cette ville, le père d’Anaïs livre ses souvenirs au micro d’une radio clandestine.
Dans le rôle d’Anaïs : Mercedes Dassy et Anaé Blanc
Dans celui du père : Philippe Allard
La mère : Line Guellati
La voisine : Annette Gatta
Ismael : Thierry Hellin
Avec aussi les voix de Marc Weiss, Patrick Brül,
Maarten Van Den Busch et Yasmina Favaro
Musique originale : Anna Muchin
Écriture, réalisation, montage : Joachim Glaude
Prise de son : Pascale Schaer
Bruitage : Céline Bernard
Mixage : Jonathan Vanneste
Assistanat à la réalisation : Némo Camus
Accordéon : Joffrey Goart
Texte additionnel : Zladko Dizdarevitch
Musique additionnelle : Charlotte Adigéry
Durée : 43’07
Merci à Marianne Binard & Carmelo Iannuzo.
Ainsi qu’à Bastien, Camille, Emma, Dominique, Max, Matthieu, Emerson, Philippe, David et Baptiste.
Une production d’Halolalune
Avec le soutien du Fond d’aide à la création radiophonique de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de l’ACSR
Le Comité européen des régions en temps de Covid-19, un article de Jessy Bailly dans theconversation.com paru le 12 janvier 2021. Le Comité européen des régions est très méconnu du grand public, présenté comme le parent pauvre des institutions européennes… Pourtant le méconnu Comité des régions demeure une ressource mobilisable pour les élus locaux au niveau européen. Mais ses pouvoirs sont toutefois limités. C’est un organe consultatif de l’Union européenne.
Invité : Jessy Bailly, Doctorant en Science Politique, Aix-Marseille Université (AMU), Cevipol. L’auteur effectue sa thèse sous la direction de Philippe Aldrin et de François Foret.
Un documentaire audio de Benjamin Bibas et Sébastien Godret, mis en son par Sébastien Lecordier. Sélection Prix de la création documentaire festival Longueur d’ondes 2021.
Dix ans après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 qui a tué plus de 230 000 personnes, la ville de Port-au-Prince se développe toujours sans frein, ni planification. Le bas de ville, quartier historique, aux beaux magasins, s’est transformé en immense zone de production et de commerce informel. Les camps de déplacés, post séisme, se sont solidifiés pour donner naissance à d’immenses quartiers populaires. Cette évolution rapide est également psychologique et culturelle, car les Port-au-Princiens ont dû trouver les ressources dans un pays perturbé par un état corrompu, où l’insécurité règne et où l’agriculture de subsistance est chaque jour grignotée par l’ouverture du marché aux produits américains. Dans ce contexte social marqué par les manifestations liées au scandale PetroCaribe, l’art, la culture populaire et ses racines vaudoues – art de la récupération, peintures murales, processions Rara, luttes « Pinge »… – représentent un espace de résistance, de reconstruction et de beauté. Un lieu vivant, en plein renouveau. Un lieu d’échange également avec le reste du monde, qui est prêt à monnayer l’accès à cette richesse incomparable portée par le peuple haïtien depuis son indépendance en 1804. Peut-être la dernière richesse qui reste actuellement entre les mains de ce peuple…