home Contactez nous rss feed Accès Membres
La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles

Les Actualités des émissions


Retrouvez ici toutes les informations concernant les émissions de Radio Campus passées et à venir; leurs invités, les sujets traités... Pour la grille des programmes, c'est par ici!


Histoire de Savoir – Sciences Exactes – 13/01/2015 – LE TRANSHUMANISME EST-IL UN HUMANISME ?

Nous recevons Gilbert HOTTOIS à l’occasion de la sortie de son petit livre Le Transhumanisme est-il un humanisme? paru dans la collection « l’Académie en poche » de l’Académie Royale de Belgique (85 p., 5 euros).
Le « transhumanisme » a deux acceptions. La première : une redéfinition de la notion d’humanisme, à la lumière de l’évolution techno-socio-scientifique de notre monde.
La deuxième : le mouvement d’amélioration concertée de l’espèce humaine et de ses capacités, grâce aux progrès des sciences (cognitives, génétiques, nanotechnologies, intelligence artificielle, technologies de l’information et de la communication, etc.) L’Homme, ingénieur de lui-même, on s’en doute, n’est pas sans poser de nombreuses questions à commencer par des questions d’éthique. Quels en sont les dangers pour les individus, les risques bio-physiques, les dérives totalitaires.
Un terme fréquemment associé est « posthumanisme », qui prend en compte l’étape suivante de ce processus d’amélioration, soit l’apparition d’une nouvelle espèce intelligente qui nous succédera. Il n’y a en effet aucune raison que l’évolution des espèces s’arrête alors que nous intervenons sur notre génétique même et que nous accélérons donc notre évolution biologique dans un contexte où l’intelligence artificielle nous dépasse déjà et va accélérer sa propre évolution, comme l’a déclaré récemment à la BBC, le physicien Stephen Hawking.
Un débat futuriste de plus en plus d’actualité. Le point sur la question.

À signaler la parution prochaine, chez Vrin, de L’Encyclopédie du transhumanisme et de posthumanisme, ouvrage coordonné par notre invité, Jean-Noël Missa (philosophe ULB) et Laurence Perbal (anthropologue ULB, CRIB), que nous inviterons bientôt.

Invité : Gilbert HOTTOIS, prof émérite de l’ULB de philosophie contemporaine

Histoire de Savoir – Europolis – 12/01/2015 – La Belgique Etat laïque… ou presque

Une émission qui résonne de manière toute particulière en ces lendemains d’attaques contre la liberté d’expression. On le sait la question de la religion et de sa place dans nos sociétés sécularisées est au coeur du débat actuel. Comment des Etats qui se veulent détachés des dogmes religieux gèrent-ils leur rapports aux églises ?

On en parle aujourd’hui en compagnie de Jean-Philippe Schreiber. Il vient de publier un essai intitulé « La Belgique Etat laïque… ou presque. Du principe à la réalité » publié à Espace de Liberté.

Sa thèse : Le régime de relations entre l’Etat et les cultes peut être vu en Belgique comme un régime de laïcité même si ce n’est pas inscrit dans la constitution. Encore plus laïc que le régime français ? C’est dans les faits, loin d’être improbable. La Belgique est en effet un État laïque, ou presque. Sa Constitution résolument séparatrice le montre. Toutefois, elle continue à faire la part belle aux cultes: en les finançant; en admettant par exemple qu’ils interviennent dans l’enseignement public, par les cours de religions. Surtout, survivance d’une histoire elle aussi dépassée, elle maintient à grands frais deux réseaux d’enseignement, l’officiel et le libre. Dans cet essai, Jean-Philippe Schreiber invite à tourner la page, pour revenir à une authentique laïcité constitutionnelle: en mettant fin, progressivement, au financement public des cultes et aux cours de religion dans l’enseignement officiel, en abrogeant les derniers symboles religieux dans l’ordre public et en évoluant vers un réseau scolaire unique, sous l’autorité de l’État.

Historien des religions, Jean-Philippe Schreiber est professeur ordinaire à l’Université libre de Bruxelles et directeur de recherches au FNRS. Il a notamment publié, chez le même éditeur, La crise de l’égalité. Essai sur la diversité multiculturelle (2012).

Midi Express – 12/01/2015

LG Jazz Collective : Grace Moment (FWB)
LG Jazz Collective : Carmignano (FWB)
LG Jazz Collective : Nick D (FWB)
Hijaz’Car : Istanbul, sur ma dérive asiatique
Thomas Decock Trio : Skylark (FWB)
Al Manara : Baghdad (FWB)
Jacques Helian : D’où viens-tu ? (F)
Carlos : Si tu vas Dario (F)
The Miamis : Vamos a la Playa
Viktor Lazlo : Backdoor Man (FWB)
Frank Alamo : Ma Biche (F)
Shakin’ Stevens : Oh Julie
Frankie Avalon : Venus
Bibie : Tout Doucement (F)

Le Matin – 08/01/2015

6h30
– Al Manara : Rahil Ramallah (FWB)
– Erik Truffaz & Murcof : Warhole
7h00
– Stanley Brinks and the Wave Pictures : Not to Kiss You
– Pain Noir : Requin Baleine (F)
– Jean-Louis Murat & The Delano Orchestra : Le jour se lève sur Chamablanc (F)
– Alpha Steppa : Open Door
– Jozef Van Wissem : Once More With Feeling (FWB)
7h30
– Klô Pelgag : La fièvre des fleurs (F)
– Orenda Fink : Why is the Night Sad ?
– Lambchop : The Old Gold Shoe
– Teuk Henri : L’abandon (FWB)
8h00
– Ignatz & de Stervende Honden : Teenage Boys (FWB)
– JD McPherson : Signs & Signifiers
– Waxahatchee : Dixie Cups and Jars
– L’Hijâz’Car : Le Cuirassé Potentat
8h30
– Massimiliano Pagliara : We Have Time
– Christian Löffler : A Hundred Lights
– Silicone Soul : Time Mariners Mirrour

Histoire de Savoir — Critiquer Foucault — Mercredi 07/01/15 @ 18h15

 

« Lorsque Michel Foucault décède en 1984, c’est également le monde de l’après guerre, ses institutions et ses espoirs de transformation sociale, qui s’éteint avec lui. Les décennies qui suivront seront indéniablement celles du triomphe du néolibéralisme et des attaques contre les droits sociaux. Si Michel Foucault n’en a pas été le témoin direct, son oeuvre dans ce domaine apparaît néanmoins visionnaire. La question du libéralisme occupe en effet une place importante dans ses derniers écrits. Depuis sa disparition, l’appareil de pensée foucaldien a, en outre, acquis une place centrale, pour ne pas dire dominante, au sein d’un large pan du monde intellectuel de gauche. Pourtant, comme le démontrent les différentes contributions qui composent cet ouvrage, l’attitude du philosophe face au néolibéralisme fut pour le moins équivoque. Loin de mener une lutte intellectuelle résolue contre la doxa du libre marché, Michel Foucault semble, sur bien des points, y adhérer. Comment en effet interpréter sa critique radicale de la sécurité sociale, qualifiée d’instrument d’accomplissement du « biopouvoir » ? Ou son soutien aux « nouveaux philosophes » ?
Foucault aurait-il été séduit par le néolibéralisme ? Cette question, loin d’incarner simplement les évolutions d’un intellectuel, interroge plus généralement les mutations d une certaine gauche de l’après-mai 68, les désillusions à venir et les transformations profondes du champ intellectuel français au cours des trente dernières années. Comprendre les années 1980 et le triomphe néolibéral, c’est également explorer les recoins les plus ambigus de la gauche intellectuelle à travers une de ses plus importantes figures. » (4ème de couverture)

Invité : Daniel Zamora

Playlist :

  • Phaune Radio – Hétérotopies d’après Michel Foucault (Fr)
  • Michel Foucault – Faire l’amour (Fr)

  • Renaud – Socialiste (Fr)

PODCAST : www.mixcloud.com/deborahfabre/histoire-de-savoir-critiquer-foucault-avec-daniel-zamora

 

Cinema et cetera ce mardi 6 Janvier à 19H // emission spécial BOZAR CINEMA

Pour bien commencer l’année nous rencontrerons Juliette Duret qui dirige le département BOZAR CINEMA.

BOZAR CINEMA fête ses 10ans et pour bien faire, organise 4jours de cinéma intense et diversité : les bozar cinéma days.

3×2 pass serons à gagner lors de l’émission !

https://www.facebook.com/events/1522441924706125

En compagnie de David Bodart et Olivier Jodogne.

Animé Par Nicolas Grolleau.

Pour nous suivre : www.facebook/cinemaetcetera

Pour nous réécouter : http://www.mixcloud.com/cinemaetcetera/

Histoire de Savoir – Sciences Exactes – 06/01/2015 – L’OSTÉOPATHIE, UNE APPROCHE SCIENTIFIQUE

L’ostéopathie corrige, par une approche manuelle et sensible, certains dysfonctionnements du système locomoteur. Elle se développe dans le monde alors qu’elle est née en marge du courant principal de la médecine scientifique. Signe d’une probable efficacité. Si les patients disent qu’ils vont mieux, sans doute ne l’inventent-ils pas pour énerver les tenants d’un rationalisme pur et dur mais tout simplement parce que c’est vrai, au moins de leur point de vue.

Comme pour tout phénomène, une approche scientifique est possible, en vue d’objectiver la clinique et la méthode. L’ULB est en pointe dans le monde, puisqu’elle abrite un labo de recherches à ce propos!

Les premières recherches « sous scanner » valident et objectivent
— la sensibilité manuelle des thérapeutes,
— les effets thérapeutiques des manipulations,

En outre, elles approfondissent nos connaissances de la dynamique tridimentionnelle des segments osseux ou vertébraux. Connaissant mieux le système locomoteur, une action thérapeutique mieux ciblée, donc plus fine, donc moins invasive est possible avec des résultats probants. Comme certaines affections ne sont que la conséquence de dysfonctionnements du système locomoteur, les effets thérapeutiques ont une portée plus générale sur la santé publique. La méthode génère moins d’effets secondaires que certains médicaments prescrits pour les mêmes affections, tout en permettant des économies à la sécurité sociale…

Une prochaine émission est en vue, avec un des expérimentateurs de l’ULB, Walid Salem.

Invité : Yves LEPERS, philosophe et ostéopathe (prof honoraire de l’ULB)

« Previous entries · Next entries »