C'est une excellente idée d'interpeller le président de la FGTB et j'ai voulu en savoir plus sur le texte ci-dessous. Rencontre avec Julie et Faiza.

 

Il parait que le Camarade Thierry reçoit parfois nos mails, je propose d'en remettre une couche. Normalement il n'a pas (encore) changé d'adresse. thierry.bodson@fgtb.be

 

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Camarade Thierry,

 

Je lis dans Le Soir de ce week-end que tu constates que « la question de la Palestine vit très fort dans nos rangs » et que tu reçois « parfois » nos mails qui te demandent « pourquoi on n’organise pas une grève générale pour dire stop à Israël ».

Oui, pourquoi ?

 

Chaque jour, le nombre de morts augmente, Gaza est détruite et nos syndicats restent au niveau de la déclaration.

 

Des citoyens belges engagés dans la Sumud Flotilla risquent leur vie en mer. Israël les menace comme des « terroriste ».

 

Nous n’avons pas oublié qu’en 2010, sur le Mavi Marmara, 11 militants pacifistes furent abattus pour avoir voulu briser le blocus. Le danger est réel, immédiat.

La question est donc simple, camarade :

Qu’attends-tu pour déposer un préavis de grève ?

 

Pas un texte, pas une manif dominicale, mais un véritable rapport de force :

 

Une grève dans les secteurs stratégiques (métallurgie, logistique, ports), là où la complicité belge avec la machine de guerre israélienne prend corps.

 

Une action à la hauteur des traditions ouvrières internationales :

 

comme les dockers italiens contre Pinochet en 1973, comme les syndicats européens contre l’apartheid en Afrique du Sud.

 

Aujourd’hui, le test, c’est la Palestine.

 

L’histoire n’attend pas nos larmes ni nos belles paroles : elle attend un geste fort, un blocage.

 

Alors nous te demandons clairement : qu’attends-tu pour que la FGTB appelle à la grève générale contre la complicité belge dans le génocide en cours ?