Comme un appel à la liberté, ce documentaire met en lumière la réalité meurtrière des centres fermés et la nécessité d’y mettre un terme.
Synopsis :
Vivre sans papiers, c’est toujours risquer d’être arrêté·e, enfermé·e, expulsé·e du territoire où l’on cherche l’hospitalité. Trois personnes désignées comme « illégales » à un moment de leur parcours témoignent de leur vie emmurée par l’Europe.
Souhail, Rabia et Mado racontent la violence des politiques migratoires belges. L’un, depuis l’intérieur du centre fermé, évoque les violences physiques et psychologiques. L’autre, depuis l’extérieur, relate l’angoisse du risque quotidien de l’arrestation. Et la dernière, suite à sa « libération », raconte la peur, la colère et l’espoir. Comme un appel à la liberté, À leurs corps défendant met en lumière la réalité meurtrière des centres fermés et la nécessité d’y mettre un terme.
__________
Réalisation, prise de son et montage : Pauline Fonsny et Anaïs Carton Création sonore : Alice Peret et Cyril Mossé Mixage : Maxime Thomas Musique de fin : Jil Jilala et Nass El Ghiwane Dessin : Christophe Poot Graphisme : Clément Hostein (GSARA)
Production : Centre Bruxellois d’Action Interculturelle & Contre-ciels asbl, avec le soutien du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique, de l’Atelier de Création Sonore et Radiophonique, de l’Atelier Graphoui, du GSARA, de Zin TV et de Radio Panik
Un documentaire audio de Sébastien Godret et Benjamin Bibas, mis en son par Sébastien Lecordier.
Réalisé dans le cadre de l’exposition « Kinshasa Chroniques » au Musée international des arts modestes de Sète (24 octobre 2018 – 10 mars 2019), ce documentaire raconte comment à Kinshasa, des artistes congolais dialoguent avec leurs concitoyens et avec le reste du monde pour élever leur pays et tenter de créer un avenir meilleur.
Avec un concert de Lady Aïsha, un slam de MicroMéga, un slam d’Orakle, une chanson originale de Strombo et la sonorité créée au printemps 2018 par les habitants de Kinshasa.
Remerciements chaleureux à Eric Androa Mindre Kolo, Rek Kandol Mukenge, Maître Shula, Charles Tumba Tiecko, ainsi qu’à tous les artistes, professeurs et critiques d’art qui nous ont prêté leur voix à Kinshasa et à Paris au printemps 2018.
Coproduction : Musée international des arts modestes / Cité de l’architecture et du patrimoine / la fabrique documentaire, octobre 2018
[Image : Avenue Luvua, commune de Lingwala, Kinshasa, avril 2018 – photographie Sébastien Godret]
En plein été 2018, au cœur de Bruxelles, le Parking 58 est détruit. Ce bâtiment emblématique et moderniste, bâti pour l’exposition universelle de 1958, n’est plus qu’un monumental amas d’acier et de béton. Dans ce qu’il reste du quartier éventré de la Vierge Noire, les habitant·es révèlent leurs doutes, espoirs et souvenirs.
Après plusieurs mois de destruction, un immense trou apparaît : un trou dans la ville. Cette fosse aussi grande qu’un terrain de football nous livre le passé millénaire de Bruxelles. Au fond du trou, il y a le lit de la Senne. Une rivière disparue, ses quais du 15ème siècle, ses objets. Mais que nous racontent ces vestiges ? Leur découverte a‑t-elle un sens au moment où la Bruxellisation fait rage ? À l’écoute des voix du quartier de la Vierge Noire naît une légende : la nuit du 20 juillet 2019, soir de la Fête Nationale, la Senne a ressurgi des profondeurs.
Réalisation : Gaspard Audouin, Jacques Lemaire et Maxime Renaud Avec le soutien du son d’aide à la création radiophonique et du fond Gulliver Merci à l’ACSR et particulièrement de Carmelo et Bastien – Alexandre Menexiadis – Donald Béteille – Aurélien Lebourg – Irvic d’Olivier – Olivier Jamé – Edith Herrgots – Margaux Hallier – Nicolas Creplet – Diane Burgel Vernet – Fernand – Lucas Caterine – Katia Fontaine – Monique Bruyr – Chloe Deligne – Nicolas Xhigness – Maïalen Arano – Flonja Kodheli – Juliette Dutent – Laurent Van Wetter – Salome Richard – Serge Hologne – Sylvain Dufayard – Baptiste Guiard – Salim Djaferi – Mathis Bois – Michel Sckillaci – Jenna Hasse – Quentin Malingrey – BNA-BBOT – Espèce Urbaine – Julie Timmermans – Giacomo Lecchi
Prix : Prix Fiction au Brussels Podcast Festival 2021
Chiara Diana, historienne et membre du REPI, un centre de recherche de l’ULB ; REPI pour Recherches et Études en Politiques internationales ; membre d’OMAM, l’observatoire des mondes arabes et musulman qui dépend de la maison des science humaines de l’ULB et chercheuse associée IREMAM, université Aix-Marseille.
Son projet de recherche « Tunisie et Égypte : mémoire de deux révolutions entre représentations ordinaires et constructions officielles » porte sur la mémoire et la transmission des révolutions en Tunisie et en Égypte. Elle a soutenu sa thèse de doctorat, L’éducation préscolaire en Égypte (1981-2011) : une sociohistoire de la construction sociale de la petite enfance, à Aix-Marseille Université en 2015. Ses intérêts de recherche actuels portent sur l’enfance et la jeunesse dans les pays arabes, la mémoire individuelle et collective, l’activisme égyptien en diaspora, la migration, la vulnérabilité des enfants syriens en déplacement et la réponse des ONG internationales à la crise syrienne.