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Les Actualités des émissions
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Il aura fallu huit mois de négociations pour que Bart De Wever, 54 ans, parvienne à créer une coalition et à obtenir sa nomination au poste de premier ministre de la Belgique. De Wever est le leader de la Nouvelle Alliance flamande (N-VA), un parti qui se donne pour objectif ultime l’indépendance de la Flandre. Avec un tel homme à sa tête, la Belgique est-elle en danger d’éclatement ?
Audrey Vandeleene, maitre de conférence en faculté science politique, Chercheuse postdoctorale au Centre d’Étude de la Vie Politique (Cevipol), Université Libre de Bruxelles (ULB). Elle signe un article dans The Conversation: Avec Bart De Wever, quel avenir pour la Belgique ?
Il importe d’apprendre avant tout à être d’accord. Bien des gens disent oui, et au fond, ils ne sont pas d’accord. A d’autres, on ne demande pas leur avis, et beaucoup sont d’accord là où il ne le faudrait pas.
C’est par ces mots que Bertolt Brecht ouvre sa pièce Celui qui dit oui, celui qui dit non où un enfant démontre à un groupe d’adultes qu’il faut rejeter la Grande Coutume lorsque celle-ci n’a pas de sens.
Si Anne-Marie Loop n’a jamais interprété ce texte, Brecht occupe une place précieuse dans son coeur et elle pourrait être celle qui dit non. Celle qui n’est pas d’accord ou celle qui, sur scène, fera semblant de l’être pour nous montrer qu’il ne le faudrait pas. Si elle a dédié sa vie au théâtre c’est sans doute parce qu’il y a quelque chose dans le monde ne lui convient pas et qu’il est grand temps de le changer. Aujourd’hui, c’est elle que nous écoutons
Crédits
Conception, prise de son, réalisation : Caroline Berliner
Montage : Aurélia Balboni
Musique : Isa Stragliati
Mixage : Maria Conterno
Une idée originale d’Elsa Poisot et Camille Khoury
Une production Ecarlate la Cie/ Fame Festival dans le cadre de HerStories
En collaboration avec Le bruit et la fureur asbl
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles Droits des femmes
Avec l’aide de Radio Panik et du Théâtre National Wallonie – Bruxelles
Merci à Jacqueline Bir, Janine Godinas, Nicole Valberg, Karolina Svobodova et Antoine Laubin
Britannique installée depuis une dizaine d’années à Scrignac dans les Monts d’Arrée, Rebecca Mitchell est décédée à l’âge de 46 ans d’un AVC consécutif à une chute le 20 janvier 2023 chez son compagnon Jean-Paul. Rebecca est autopsiée, l’appartement fouillé, analysé et l’affaire vite classée.
Le 1er février, la famille se retrouve à l’enterrement puis lève le camp de Scrignac quelques jours plus tard. Aucune plainte n’est déposée, aucune pierre tombale non plus. Restent la maison, inoccupée, le jardin en friche, encombré par trois voitures à l’abandon et survolé par des lignes haute-tension, un garage avec quelques cadavres de bouteille, des courriers encore cachetés, des outils, des jouets, une carte de noël avec un billet de 20 € glissé dedans.
Les choses auraient pu se tasser rapidement si à Scrignac les gens n’avaient pas appris que Jean-Paul avait été condamné il y a quelques années plus tôt. C’était dans une autre région. Les esprits s’échauffent. Le décès de Rebecca est vite éclipsé par un mouvement d’indignation : comment a-t-on pu accueillir un type comme Jean-Paul à Scrignac ? Rebecca c’est une traque des empreintes laissées par une existence à la fois brisée et joyeuse, une enquête trop amateure, alourdie par le doute et plombée par les rumeurs pour aboutir, un thriller pathétique se retrouvant vite dans l’impasse. Et l’histoire d’une histoire éclipsée par une autre.
Prix de la Création Documentaire Catégorie Petites Ondes au Festival Longueur d’Ondes 2025
Plus de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle : c’est l’augmentation moyenne des températures mesurées par les agences de surveillance du climat pour l’année 2024. Un record qui ne s’explique que partiellement par les activités humaines émettrices de gaz à effet de serre et que les scientifiques cherchent désormais à comprendre. Un article de Cathy Clerbaux, Faculté des Sciences, dans The Conversation.
Des personnes se rassemblent pour marcher, je les rejoins.
Nous ne sommes pas sur les sentiers de Saint-Jacques-de-Compostelle, ni dans les Alpes, ni sur une île au Japon, mais entre la ville et la nature à Bruxelles. Pendant quelques heures, entre parcours guidé et errance, le temps du quotidien est déconnecté, l’attention se déplace, des évènements peuvent alors survenir.
Parfois, la marche s’interrompt. Je rencontre Moussa pour qui ce fut le cas. Pour lui chaque marche amorcée devient une étape essentielle dans son chemin tant intérieur qu’extérieur. Il partage le tracé de ses expériences, difficultés mais aussi les célébrations du corps, pas à pas. Dans ce documentaire se font entendre un entrelacs de voix de marcheur·euses, de traces de paysages traversés, de pensées et de sensations qui se déplient. Reprendre pied explore ce que la marche crée en nous dans notre environnement quotidien, ce qu’elle vient transformer par le redéploiement du corps. Comment ce mouvement, en apparence si simple, peut-il déclencher à nouveau le mouvement dans nos vies ? Comment la marche nous aide-t-elle à trouver un endroit où l’on se sent à sa place ?
Réalisation et prise de son : Camille Valençon Montage et mise en ondes : Christophe Rault Sound Design : Anne Lepère
Mixage et prise de son additionnelle : Jeanne Debarsy Visuel : Jérémie Fisher Graphisme : Eve Billa
Une production Babelfish, avec le soutien du Fonds d’Aide à la création sonore radiophonique de la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’accompagnement de l’atelier de création sonore radiophonique. décembre 2024
Remerciements
Toutes les personnes de la Walk
Nicolas Schoorman et les participant.es de WANDERLUST, Les Rando de Nico Rania El Habre, Peter Ian, Maxime et toute l’équipe de TRAINM Merci à l’équipe de l’Atelier de création sonore radiophonique : Emma Pajevic, Toavina Razafindralambo et Carmelo Iannuzzo
Merci à Latefa Tenkoul, Annick Vanest, Anne Lepère, Ecaterina Vidick, Matthieu Vergez, Roxane Brunet, Bastien Hidalgo Ruiz, Hélène Bensoussan, Chloé Dilasser, Camille Lefèvre et toutes les personnes qui m’ont soutenue dans ce projet