« Suite au décès d’un chef d’entreprise, son entourage découvre que sa société de conditionnement alimentaire est au bord de la faillite. Pour la sauver, sa fille aînée décide d’en reprendre la tête, poussant ses employés à des rendements intenables sous couvert de méthodes managériales plus humaines. Après le suicide d’une ouvrière, la fille lègue aux salariés la totalité de ses actions. L’entreprise devient alors une coopérative en mal de capitaux, obligée de se tourner vers des pratiques illicites pour faire face. »
Texte de Laurent Plumhans.
À la réalisation: Emilie Maréchal
Avec les voix de Mariana Blancmoya, Pedro Cabanas, Yannick De Coster, Jo Deseure, Nicolas Luçon, Émilie Maréchal, Catherine Mestoussis, François Prodhomme, Nathanaëlle vandersmissen.
Musique originale et montage: Luc Bersier
Prise de son: Eliot Ratinaud
Scripte: Mariana Blancmoya
Renfort scripte: Lia Dubac
Mixage: Aurélien Lebourg
Bruitage: Fanny Roy
Prise de son bruitage: Joachim Glaude
Parrainage: Christophe Rault
Une production de la compagnie Droit dans le mur, avec l’accompagnement de l’atelier de création sonore radiophonique et le soutien du Théâtre National, du fond d’aide à la création radiophonique et du Fond Gulliver – un appel à la création radiophonique soutenu par la RTBF, la SACD/SCAM France & Belgique et la Promotion des Lettres de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Merci à Carmelo Ianuzzo et Bastien Hidalgo Ruiz de l’ACSR Illustration : Sylvain Descazot
Le projet RenoCampus permettra la rénovation des bâtiments BC (campus de la Plaine) et H (campus du Solbosch), ainsi que de la chaufferie centrale et le réseau de chaleur du Solbosch. Grâce à ces travaux, l’ULB économisera chaque année l’équivalent de la consommation d’électricité et de gaz de 270 ménages, lui permettant ainsi d’accélérer la réalisation de son plan climat. Invité : Michel Huart, maitre de conférence en faculté des siences et polytechnique à l’ULB et coordinateur efficience énergétique auprès du Département infrastructure de l’université.
Dans les ruelles tranquilles d’un petit village, une colonie d’animaux sauvages coexiste depuis des générations avec les villageois·es. Lorsque une pétition anonyme surgit pour bannir ces créatures de leur habitat, les tensions montent et réveillent de vieilles querelles.
Crédits
Production : Comme un Lundi asbl. Réalisation : Nastassja Rico et Noé Béal. Montage : Roxanne Brunet. Mixage : Bastien Hidalgo Ruiz. Musique : Nola Sound (Virgile Guillaud et Simon Djurado). Graphisme : Dali la Grasse. Accompagné.es par l’Atelier de Création Sonore et Radiophonique (acsr). Soutenu.es par la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Fonds d’Aide à la Création Sonore Radiophonique (FACR).
Note sur la démarche des auteur·rices
À travers l’histoire de Sainte-Marie-sur-Ouche et de ses oies, les réalisateur.ices explorent les dynamiques invisibles d’un village et les tensions sous-jacentes qui le divisent. Derrière un fait divers, à première vue trivial, se cachent des enjeux bien plus complexes.
Les réalisateur.ices s’interrogent sur la manière de rendre compte d’un territoire, non seulement à travers son histoire, mais aussi à travers les relations humaines qu’il façonne. Comment capter l’identité d’un lieu, faite de coutumes partagées, d’anciennes rivalités et de souvenirs collectifs ? Iels cherchent à rendre compte de la subtilité des non-dits, des conflits intergénérationnels et de la manière dont une petite communauté négocie son rapport au changement. Au-delà de la simple coexistence entre villageois.es, cette série explore le territoire comme le reflet d’identités multiples et de luttes silencieuses.
Les réalisateur.ices abordent également le phénomène de la désertification des villages et ses conséquences sur la vie sociale. En mettant en lumière la fermeture progressive des commerces et des lieux de rencontre, iels soulignent l’importance de ces espaces comme vecteurs d’échanges et de discussions au sein des communautés rurales. Iels montrent comment l’érosion des lieux de rencontre contribue à fragiliser le tissu social et à isoler les individus face à la fermeture de ces endroits essentiels à la vie collective.
Issus du secteur de l’éducation permanente, les réalisateur.ices placent l’accessibilité et la libération de la parole au cœur de leur démarche. En choisissant un format de série à épisodes courts, iels s’inscrivent dans une approche inclusive qui permet d’étendre l’écoute à un public large et diversifié.
Pétra, cité mythique taillée dans la roche rouge, est bien plus qu’une simple merveille architecturale : elle est le vestige vibrant de l’ancienne civilisation nabatéenne, une civilisation qui prospéra aux premiers siècles avant et après J.C. (fin du IVe siècle jusque 106 de notre ère) sur un vaste territoire s’étendant, entre autres, du sud de la Syrie à la Jordanie et au nord-ouest de l’Arabie Saoudite. Laurent Tholbecq (CReA-Patrimoine), archéologue et spécialiste de cette civilisation y mène souvent des missions sur le terrain explorant les vestiges des sanctuaires nabatéens perchés au sommet des montagnes de Pétra. Il étudie plus précisément les espaces religieux et les rituels entourant les bétyles, c’est-à-dire des pierres dressées, généralement non sculptées, à fonction symbolique ou sacrée.
Laurent Tholbecq ( CReA-Patrimoine, le Centre de recherche en archéologie et patrimoine), archéologue spécialisé dans la civilisation nabatéenne. Il rejoint l’ULB en 2007, apportant avec lui une longue expérience de terrain acquise à Pétra, site inscrit dans la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO, où il travaille depuis 2002. Sa thèse portait sur les sanctuaires des Nabatéens. Depuis 2012, il est également directeur de la Mission archéologique française à Pétra. Il a dirigé plusieurs missions archéologiques sur différents espaces religieux de Pétra.