A Bruxelles, en 2024, Ondine écrit à Robert Desnos, ce poète dont elle a l’impression que les mots sont ancrés en elle. Elle adresse sa lettre au courrier des auditeur.trices de l’ émission radio où il analyse les rêves, en 1938. Dans un monde qui lui fait peur, c’est à son poète qu’elle demande un refuge face à la grande noirceur.
Un siècle plus tôt, à Paris, Robert Desnos s’abandonne, en compagnie des surréalistes, à des sommeils hypnotiques lors desquels il énonce poésies et prophéties. Peu à peu, les temps changent, chargés d’angoisse. Le poète semble ressentir la présence d’une apparition, d’une voix venue de loin.
Une narratrice immortelle nous raconte cette rencontre improbable.
Une fiction radiophonique écrite et réalisée par Roxane Ca’Zorzi, produite par De Capes et de Mots. Avec le soutien du FACR et de l’ACSR.
Montage : Deborah Benarrosch Marrainage et assistante réalisation : Carine Demange Bruitage : Céline Bernard Assistante bruitage : Fanny Roy Prise de son : Aurélien Lebourg Assistante Prise de son : Sara Pennetier Mixage : Yvan Hanon Musique : Antonin De Bemels (piano, groovebox et autres instruments). Avec la participation de Olivier Taskin (batterie et piano), David Christophe (basse), Philippe Van Bellinghen (violoncelle) et Julie Nayer (piano). Illustration : Juliette Pons Avec Monique Michel (la narratrice), Pietro Pizzutti (Desnos), Roxane Ca’Zorzi (Ondine), Julie Boitte (la radio)
Et les voix de : Benjamin Piron (le client de la librairie), Michel Verbeek (le libraire), Fanny Roy (la danseuse de tango), Manu Deloel (le ministre de la guerre), Aurélien Lebourg (le présentateur radio), Ludwine Deblon (l’animatrice de la clef des songes), Patrick Taliercio (André Breton), Christine Andrien (institutrice et rieuse à gorge déployée), Deborah Benarrosch (complainte rose noire), Philippe Kohn (soldat nazi), Carine Demange (Claude Cahun), Micòl Ca’Zorzi (Maya Deren),Melissa Rozinska (serveuse), Louise Pinchart, Julien Dombrecht, Leah Goldenberg, Hugo Littow, Chloé Payen (le chœur Fantomas du petit matin), Jean-François Henrion (le garçon de café), Stéphane Pastor (le collègue de la clef des songes), Axel Coméliau, Sara Pennetier, Carmelo Iannuzzo, Camille Valençon, Valentine Schoonbrodt, Arnaud Huard, Luca Fiorillo, Pierre-Etienne Houelleu ( les habitué.es du café)
Remerciements :
Merci au Studio Philophon, au Studio Le trèfle, à Radio Campus, à l’ACSR et à Smala Cinéma pour avoir accueilli cette création lors de ses phases d’enregistrement et montage. Merci à François De Troyer pour m’avoir offert, il y a longtemps, ce recueil de Desnos, trésor de sa bouquinerie. Merci à Marie-Claire Dumas et à ses encouragements constants. Avec un immense merci à l’équipe merveilleuse qui a permis de faire éclore ce projet dans la douceur de la phosphorescence, aux ami.es de Robert Desnos et à Carmelo Iannuzzo. A tous.tes ceux et celles que j’aime, humain.es et non humain.es. A tous les rendez-vous.
Comment devient-on musulman·e ? Peut-on cesser de l’être ?
J’ai fait le ramadan. Il y a longtemps. J’ai jeûné pendant quelques années à l’adolescence et puis j’ai pris des distances avec la croyance et la pratique religieuse. Et depuis, j’ai remarqué que le mois de Ramadan est la période de l’année pendant laquelle on me questionne le plus sur mon rapport à la religion et je me retrouve souvent à devoir expliquer, me justifier, me définir : musulmane ? Pas musulmane ? Et chaque année, je dois supporter les regards déçus de certain·es musulman·es mais aussi l’air rassuré et ravi de non musulman·es, soulagé·es de découvrir mon peu de ferveur religieuse.Comment devient-on musulman·e ? Et que fait-on de cet héritage qui nous est proposé ou imposé ? Peut-on s’en affranchir, choisir de ne plus l’être, quand on l’a décidé ?
A l’occasion du mois de Ramadan, je retrouve des membres de ma famille, croyant·es et non-croyant·es, un ami Marocain, un ex-musulman militant et un professeur de religion islamique pour les interroger sur leur rapport à la foi. Qu’ont-iels fait de l’héritage musulman qu’iels ont reçu ?
Crédits :
Réalisation : Bouchra Ayoub Mixage : Gregor Beck Montage : Bouchra Ayoub Gregor Beck Composition musicale : Guillaume Istace Illustration : Youth Zanna Production : Across Stickos Avec le soutien de l’ACSR et du FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Des étudiants en journalisme de l’ULB se penchant cette semaine sur le plan Good Moove qui fait polémique à Bruelles depuis plusieurs années. Leur invité: Frédéric Dobruszkes, docteur en sciences géographiques chercheur qualifié FNRS, spécialisé en géographie des transports.
Celleux qui comptent est une série de podcasts née de la rencontre avec les élèves de comptabilité et bureautique du Collège Roi Baudouin à Schaerbeek. Ces podcasts sont un instantané de cette jeunesse flamboyante âgée de 17 à 20 ans. En juin 2023, ils et elles ont pris le micro pour livrer avec générosité autant leurs personnalités et trajectoires de vie, que leurs doutes, rêves et espoirs. Et si les adultes prenaient le temps de leur tendre l’oreille ? La série se compose de : – « Tout ce qu’il y a de plus banal » – « Des messages pour les jours à venir » – » Un autre monde »
Posté le 20 décembre 2024 à 15 h 38 min
· Rangé dans: Non classé
Le premier mardi du mois de 10h à 11h.
Une émission des personnes privées de liberté.
ATTENTION : “Cette émission est réalisée par des personnes privées de liberté dans le cadre d’ateliers d’éducation populaire organisés à la prison de Haren. Les propos exprimés dans ces contenus audio sont uniquement des opinions personnelles. Elles ne reflètent pas le point de vue d’un tiers et a fortiori des autorités carcérales ou des membres du SPF Justice. De plus, les informations factuelles énoncées ne font pas l’objet d’une vérification.”
Le Cri est une émission réalisée et animée par des personnes privées de liberté. Chaque jeudi soir, un atelier d’expression radiophonique est organisé par le GSARA asbl et La Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus à la prison de Haren. Les participants décident ensemble d’une question ou d’une problématique sur la vie quotidienne et les difficultés de l’enfermement carcéral, puis ils préparent l’enregistrement qui se réalise dans les conditions du direct.