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La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles

Et pendant ce temps-là, à Fukushima – « Tempêtes » de Yan Breuleux – lun 25/11/13 @ 15h

« Fukushima m’obsède depuis le premier jour du tsunami… » YB

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« Tempêtes » de Yan Breuleux

Inspirée par l’esthétique des catastrophes, la composition audiovisuelle Tempêtes repose sur une libre interprétation des œuvres tardives du peintre Joseph Mallord William Turner. Elle se présente comme un voyage à l’intérieur de multiples paysages chaotiques en constante mutation. Organisée sous la forme d’une suite de tableaux, Tempêtes associe des visuels synthétiques de nuages de particules à une composition électroacoustique réalisée à partir des sons de la violoncelliste Soizic Lebrat.

Yan Breuleux est professeur à l’École des arts numériques, de l’animation et du design («NAD ») de l’Université du Québec à Chicoutimi (« UQAC »). Il se spécialise dans le domaine de la composition A/V pour des dispositifs immersifs. Depuis une dizaine d’année, il collabore avec des compositeurs pour la création de pièces pour des dispositifs multi-écrans, panoramiques, hémisphériques et mapping vidéo architectural. Ses projets réalisés avec le duo PurForm, en collaboration avec le compositeur Alain Thibault, ont été diffusés en Europe et en Asie dans le cadre de divers festivals internationaux d’art numériques.

http://www.ybx.ca/

http://fukushima-open-sounds.net/carte/yan-breuleux/

Et pendant ce temps-là, à Fukushima – « Konan (de Fukushima) » de Lionel Marchetti

Comme contribution au projet « Meanwhile in Fukushima », Lionel Marchetti propose un extrait de son étude documentaire intitulé « Konan (de Fukushima) », tourné et réalisé quelques années avant la catastrophe dans le village de Konan,  à 65 kms de la centrale Fukushima daichi.

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À propos de Konan (de Fukushima) par Lionel Marchetti :

« — les vrais mots ne sont pas ici […/…]

au sol les nuages se répandent en une pluie d’étincelles »

Kenji Miyazawa in Printemps et Ashura

« À la mi août, au Japon, c’est la fête des morts. Bon odori. Dans le petit village de Konan, dans la région de Fukushima, près de la ville de Koriyama, sur la grande île de Honshû, au nord-est de Tokyô, me voici posté dans les buissons chargés d’insectes à écouter et à observer l’étrange lecture, parfois chantée, de l’histoire mythologique du village par une vieille femme juchée sur une chaise haute et s’aidant d’un microphone.

Elle sera accompagnée, de la fin de l’après-midi jusqu’à la nuit profonde, d’une grande percussion/tambour installée à ses côtés et sur laquelle iront frapper, tours à tours, sans jamais casser la chaîne rythmique, les hommes (jeunes et vieux) du village. De plus, tous les habitants dansent en cercle autour de la vieille et des percussionnistes (un peu à la manière des indiens d’Amérique autour d’un feu) et ce, dans le sens des aiguilles d’une montre, répondant vocalement, de temps à autre, à la longue histoire contée, non sans se retenir d’éclats de rires et de franche camaraderie.

J’irais ainsi danser avec eux en fin de soirée. Presque tous les enfants, parents et grands-parents sont en kimono. Le ciel se couvre d’étoiles. Nous sommes près du lac de Inawashiro-ko, au pied du volcan Bandaï qui aurait explosé, dit-on, il y a à peine plus d’un siècle, jusqu’à se diviser en deux et donner naissance, depuis ces flancs, à ce même lac. Le village est entouré de rizières et de forêts impénétrables. Non loin d’ici, une haute porte Shinto rouge-sang signe l’espace des Dieux en ces lisières montagneuses[…]
Aujourd’hui, après l’effroyable catastrophe liée au tremblement de terre de mars 2011, doublée d’un Tsunami puis de la perte de contrôle de la centrale nucléaire de Fukushima Daïshi (à l’heure où j’écris ces lignes trois réacteurs ne sont toujours pas stabilisés ni éteints) cette composition prend une tournure étrange, dans la mesure où le village de Konan se situe à 65 kilomètres à peine de cette même centrale nucléaire, à 35 kilomètres donc de la zone désormais interdite.»

Lionel Marchetti/2012

Lionel Marchetti est un compositeur français de musique concrète Également improvisateur (électronique, systèmes analogiques et numériques divers avec haut-parleurs modifiés) ainsi que plasticien artiste sonore et poète écrivain. Lionel Marchetti se consacre également à l’improvisation musicale.Il a joué avec de nombreux musiciens de la scène expérimentale et improvisée, tant électronique qu’instrumentale, en France, en Europe, au Japon, en Australie et en Amérique

Pour se procurer l’intégralité de l’étude Konan (de Fukushima), c’est sur l’excellent site Echopolite.

Campus Info with DJ Lowdjo – mercredi 16/10/13 @ 17h – Playlist

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Sentimentale Jugend – Hiroshima
Revelator feat Freddy Ruppert – Euroshima (Wardance) (fwb)
Baby MC – 0007
Copter4016882 – Little Kikky
Dragibus – Demetan
Les Brochettes – Dans la forêt (fr, fwb)
Lucil Lederhosen – Ooo.. omg
A*CLASS – Lets read a book
X Ray Pop – Le Noël Erotique (fr)
Kanye West – Gold Digger (Rockabye baby version)
Dj Comrade – Vai Twerk rmx (vini x comrade)
Mahendra Kapoor & Suresh Wadkar – Sada vasda raje punjab (uproot andy rmx)
Stereotyp – Running
Medio Picky – Fuck this, fuck that

Et pendant ce temps-là, à Fukushima… – Carl Stone et Joachim Montessuis – lun 20/05/13 @ 15h

Diffusion sur Radio Campus Bruxelles de deux pièces crées lors de résidence artistique à l’INA GRM
par Carl Stone et Joachim Montessuis, dans le cadre du projet “Et pendant ce temps là, à Fukushima”.

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– Joachim Montessuis, The Glowing tree,  pièce electro acoustique (19’)
Joachim Montessuis développe depuis 1993 une pratique transdisciplinaire ouverte entre art sonore, poésie sonore, performance, nouveaux médias, installations interactives et activisme.
Il s’intéresse aux liens entre art, science et spiritualité, et tente de créer des contextes d’introspection, de brouillage et de débordement (sensoriels, émotionnels, culturels) qu’il expérimente lors de concerts/installations, crescendos intenses et véritables expériences immersives et interactives entre live cinema génératif et art action.
Son travail actuel s’oriente vers des processus de mise en abîme de la question de l’observation et de la perception de la réalité à travers une approche non-duelle.

http://fukushima-open-sounds.net/carte/joachim-montessuis/

http://fukushima-open-sounds.net/geomedia/the-glowing-tree-joachim-montessuis-2012/

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– Carl Stone, Threnody (for the victims of Fukushima), pièce electro acoustique (10’23)
Carl Stone est un compositeur américain né en 1953. Basé en Californie et au Japon, Carl Stone compose de la musique électro-acoustique depuis les années 70, il intervient aussi bien dans son pays qu’en Australie ou, assez régulièrement, au Japon où il écrit pour des chorégraphes (Hiroshi Koike, Akira Kasai, Bill T. Jones, Setsuko Yamada, Ping Chong, June Watanabe, Kuniko Kisanuki, Rudy Perez, Hae Kyung Lee, and Blondell Cummings) , des cinéastes, conçoit des programmes radiophoniques et des installations multimédia.

http://fukushima-open-sounds.net/carte/carl-stone/
http://fukushima-open-sounds.net/geomedia/threnody-for-the-victims-of-fukushima-carl-stone/

Et pendant ce temps-là, à Fukushima… – « No More Fukushima » de Geoffroy Séré (Tycho Brahé) – lun 15/04/13 @ 14h30

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Le projet No more Fukushima qui regroupe des contributions de 13 musiciens différents (David Fenech, Klimperei, Frostino, Grimo, Orso Jesenska, Polder, (Le Collectif) Yeepee, Tycho Brahé, Alan Tenderfoot, Hideor Tild, Lionel Fondeville, Sam Nolin, Felix Lamarque) a notamment été présenté le 10 mars 2013 à la Maison Laurentine. On peut écouter et se procurer la compilation ici :
http://nomorefukushima.bandcamp.com/

 

« L’accident de la centrale nucléaire de Fukushima est de mon point de vue un événement majeur à de nombreux points de vue. Il me (nous ?) questionne en premier lieu sur la dangerosité et donc la pertinence de nos modes de vie actuelle – en l’occurrence le mode de production d’énergie –, mais au-delà, nous force à réaliser à quel point, malgré tous les progrès technologiques réalisés, nos vies restent intimement liées aux forces de la nature. La solidarité avec les populations de la province de Fukushima est également un sentiment très fort pour moi, d’autant qu’ils font face à une altération profonde de leur environnement dont nous ne sommes aujourd’hui pas capables d’estimer toutes les conséquences. Enfin, de manière très secondaire, la manière dont se sont déroulées les événements et ses nombreux échos médiatiques constituent un sujet d’inspiration musical particulièrement intéressant. D’où notre volonté collective de soumettre le projet No More Fukushima à Meanwhile Fukushima. »
Réponse de Geoffroy Séré à l’enquête de la revue l’Autre Musique (lire tout)

 

photo Aubepierre Geoffroy Séré aka Tycho Brahé
10 mars 2013, concert No more Fukushima,  ND de l’Assomption, Aubepierre sur Aube, Maison Laurentine

Geoffroy Séré aka Tycho Brahé est un musicien minimaliste (Les Disques Normal), également assistant professeur en physique du sol à l’Université de Lorraine (membre du GISFI, Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Friches Industrielles ).

La musique de Tycho Brahé – référence à un astronome danois fantasque du XVIème siècle – est la cartographie d’un univers sensible et personnel où expérimentations et mélodies se mélangent. C’est un lieu de’expression de musiques minimalistes / folk lo-fi à la croisée de Pascal Comelade, Tom Waits et Jim o’Rourke.
http://tychobrahe.fr/
http://tychobrahe.bandcamp.com/
http://soundcloud.com/tycho_brahe
http://www.myspace.com/tychobraheband
Photo (diaporama page accueil) Emmanuel Pidoux , Océan Pacifique cote du Tohoku, 2013 – (Le Collectif) Yeepee

Et pendant ce temps-là, à Fukushima… – Ayako Sato, « Sen no Kioku » – lun 18/02/13 @ 14h40

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Ayako Sato est étudiante dans la classe d’electro acoustique de Carl Stone à la Tokyo University of the Arts.
Sa pièce ( sen no kioku,recollections of a line ) est le résultat d’un workshop organisé par Carl Stone et Tomoko Momiyama sur le thème de Fukushima et en relation avec le projet « Meanwhile in Fukushima ».

Pour ce workshop, il était bien expliqué aux étudiants qu’il s’agissait de s’inscrire dans un projet qui se développe de façon organique, sans terme échu, pour correspondre avec la démesure de la catastrophe.
D’où la grande liberté dans la recherche et le résultat, qui échappe à toute forme d’académisme.

Ayako Sato est née en 1981. Elle a suivi un cursus musical complet au collège Senzoku Gakuen College of Music, avant d’intégrer l’Université des Arts de Tokyo.

http://fukushima-open-sounds.net/carte/ayako-sato/
http://fukushima-open-sounds.net/geomedia/sen-no-kioku-memoire-dune-ligne-ayako-sato-2012/

Et pendant ce temps-là, à Fukushima… – « 14h46 » pièce électro-acoustique de Bruno Bernard aka Noubba – lun 28/01/13 @ 14h30

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Réponse de Bruno Bernard à l’enquête de la revue l’Autre Musique :

Pouvez-vous décrire la pièce que vous avez proposée à « Meanwhile, Fukushima » ?

J’ai voulu juxtaposer l’aspect dramatique relayé par les médias (on entend les commentaires en direct des présentateurs de la NHK et une sorte de mélodie enfantine, naïve et dérisoire face à l’ampleur du sinistre, et faire exister de manière sonore le malaise provoqué par ce télescopage d’émotions.

Lire + http://www.lautremusique.net/wordpress-2.9.1-fr_FR/wordpress/2012/12/14/enquete-meanwhile-in-fukushima-bernard-bruno-14h46/

Bruno Bernard aka Noubba est un compositeur, artiste sonore, performer, sound designer pour le spectacle vivant (danse, théâtre), l’image, les arts plastiques.

« les sons qui nous entourent, qu’ils soient concrets, réels ou imaginés, musicaux ou non, choisis ou subis, si on sait les saisir et leur donner un sens poétique, peuvent nous aider à augmenter notre capacité d’émotion, à développer notre imaginaire et nous aider à supporter les frasques de notre monde… »

+ de sons de Bruno Bernard sur son audiblog Arte

Thanks to Fukushima Open Sounds
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